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| François Rouillay à l'Université de Champollion. |
Avant toute chose;
Jean pierre nous annonce le pique-nique de Transition qui aura lieu le 22 septembre 2013, à Pratgraussal.
Nous n'allons pas vous présenter ici François Rouillay, mais vous pouvez trouver des infos là:
https://www.facebook.com/francois.rouillay,
et là: http://www.incredible-edible.info/
Par la voix de Henri, les Incroyables d'Albi remercient Hervé Pingaud de nous accueillir dans l’amphithéâtre de la Faculté de Champollion.
Devant un parterre d'une centaines de personnes, François Rouillay commence sa conférence en nous demandant à chacun de donner un mot sur l'idéal de territoire que nous souhaitons pour Albi.
Une ville douce à vivre, verte et respectueuse de son environnement, une ville d'abondance, de partages, de rencontres, de solidarités. Une ville de transmission de savoirs, ludique, joyeuse, accueillante pour tous, artistique et intergénérationnelle.
"Ceci est notre bien commun, et si on le faisait?" propose François Rouillay.
"L'abondance est un état naturel que nous pratiquions tous il n'y a pas 60 ans de cela, nous n'avions pas de platanes mais des pommiers à tiges hautes qui vivent jusqu'à 120 ans, nous produisions fruits et légumes au bénéfice des écoles et des hôpitaux.
Plus on plante ou sème, plus il y a d'abondance, et plus les gens ont le désir d'agir, à l'instar des habitants de Todmorden en Angleterre, où chacun est devenu parrain d'un bac de légumes.
Tous sont volontaires, la cohésion est horizontale et tous mettent en commun leurs compétences.
50% de communication, 50% d'action et d'enseignement, ainsi passe-t-on de la pénurie à l'abondance.
François insiste sur le fait que nous sommes cocréateurs et que notre conscience détermine notre réalité.
Les bacs de légumes sont le terreau d'une reconnexion intergénérationnelle. Comme ces enfants de 4 ans qui ont semé dans des boites de conserves des graine envoyées à leur demande par Kokopelli, et qu'ils ont apporté à la maison de retraite, où les résidents ont fini par leurs conter les histoires de jardin de leur propre vie.
Ou ces enfants élus au conseil municipal:
http://www.letelegramme.fr/local/finistere-sud/quimper/couronne/plomelin/incroyables-comestibles-les-premiers-bacs-en-place-23-02-2013-2015522.php
Si cultiver pour un enfant est un émerveillement, partager est magique!
Le but n'est alors plus le profit, mais le moyen, nous devons garder l'esprit ludique.
Créons des territoires pilotes, ici à Albi nous pouvons le faire en moins d'un an!
En lançant des programmes de communication non violente, en mettant en place des chantiers d'insertions, en faisant la fête une fois par mois.
Ici à Albi, ville UNESCO, nous pouvons créer une forêt nourricière de 3 hectares et de 7 niveaux de cultures, il faut 100 bénévoles pour s'en occuper.
Les 3 facteurs d'innovations pour ce projet:
Des techniques agricoles naturelles révolutionnaires.
Le bénévolat et la solidarité. (vieux comme le monde.ndr)
La volonté politique et citoyenne de la transformation de la ville.
Comme à Munster, où les habitants soutenus par leurs élus, ont transformé leur environnement:
http://www.youtube.com/watch?v=spr9CYn-eAw
Ainsi nous pouvons intégrer les producteurs locaux en redonnant aux gens le goût de consommer local, les bacs de légumes sont le catalyseur, François Rouillay nomme cela Consomaction.
Les graines que nous semons portent en elles une nouvelle économie touristique, et une lutte non violente contre les OGM.
Travailler pour cette transition offre quelques paradoxes parfois, mais c'est le chemin qui compte".
Voilà une transcription courte de la conférence que j'espère fidèle à la pensée De François Rouillay.
Suivent une série de questions, que j'ai tenté de résumer.
Une belle conférence motivante, qui éclaire d'une façon nouvelle nos futures actions d'Incroyables Jardiniers en nous proposant des perspectives plus vastes.
Merci à François Rouillay de sa présence à Albi pour cette journée des associations qui aura fini en beauté.
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Marie Gaborit.
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